Analecta Biblion II, 310 f. Bitting 122. Dinaux I, 320. Höfer XIII, 839. Oberlé Fastes 496. Simon, Gastr. 485. Vicaire 272. – Erste Ausgabe. – Wichtige zweite Arbeit des franz. Historikers über die Festbanquette am Vorabend der Krönungszeremonien der franz. Könige. Deslyons untersucht die Tradition von Festlichkeiten des Adels bis zurück in die Antike. Das Buch ist eine erweiterete Ausgabe von „Discours ecclesiastiques contre le paganisme des Roys de la Feve et du Roy-Boit“ (Paris 1664). – „C’est en vain que le savant Deslyons s’autorise, pour les temps anciens, de St. Augustin, des évêques d’Afrique, et pour les temps modernes, des Stappleton, Colveneres, Barthélémy Pierre et de tous les docteurs de la célèbre faculté de Douai, nous ne saurions concevoir la sérieuse indignation que lui cause notre banquet de veille des rois, avec ses cris Le Roy boit, sa fève royale et son innocente gaîté. Tant de sainte fureur pour si peu … Que la tradition populaire qui a perpétué chez nous cette coutume joyeuse ait sa source dans certaines cérémonies du paganisme, cela peut être; mais y a-t-il de quoi se fâcher? … Dans le second traité qui est aussi savant et plus amusant à lire… Il établit d’après Lucien, Macrobe, Athénée, Horace, Juvénal, Martial et Tacite que notre festin du Roi boit est une dégénération peu dissimulée des Saturnales … Au troisième traité, il se livre à des investigations étymologiques au sujet de la fève du gâteau des rois. Vient-elle du mot Phoebus ou de Faba ou d’éphèbe à cause de l’enfant qui tire le gâteau? Deslyons adopte l’étymologie de faba en quoi nous lui donnons toute raison“ (A. F. L. Marquis du Roure in Analecta Biblion). – Deslyons „violently opposes the ceremonies of the Roys de la Feve et du Roy-Boit and establishes that the eve of the Epiphany, like other fetes, was consecrated to prayer and not to joy and banquets. In the second discourse he seeks to reform the rejoicings and to suppress the feast as an orgy, resembling the Saturnalia of the ancients“ (Bitting 122 zu „Discours…“). – J. Deslyons (1615-1700) war Dekan und Doktor der Theologie an der Sorbonne. – Einband etwas berieben, N.a.T, durchgehend etwas gebräunt und vereinzelt leicht braunfleckig, gutes dekorativ gebundenes Exemplar.
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