Beschreibung
1980, 254 Seiten mit vereinzelten Bildern. Taschenbuch, Paperback.
Der Schweizerische Verband des Personals öffentlicher Dienste (VPOD) (französisch Syndicat des services publics (SSP)) ist eine schweizerische Gewerkschaft im Schweizerischen Gewerkschaftsbund (SGB). Das Zentralsekretariat ist in Zürich domiziliert. Präsidentin ist Katharina Prelicz-Huber. Der VPOD ist Mitglied der Internationalen Transportarbeiter-Föderation (ITF), der Internationalen der öffentlichen Dienste (IÖD), der Bildungsinternationalen (BI) und des Internationalen Gewerkschaftsbundes (IGB). Die Vorläuferorganisationen des VPOD reichen bis in die 1890er Jahre zurück, als in verschiedenen Schweizer Städten Gemeinde- und Staatsarbeiter Verbände gründeten. 1896 entstanden die ersten Strassenbahnerverbände in Bern und in Zürich. Als Gründungsdatum des vpod gilt der 19. November 1905, an dem in Zürich der Verband der Gemeinde- und Staatsarbeiter der Schweiz gegründet wurde. Erster Präsident war Herman Greulich. 1908 wurde ein Zentralsekretariat eröffnet; gleichzeitig erschien – unter dem Titel „Plus haut – Aufwärts – In alto“ die erste Verbandszeitung. 1920 erfolgte dann der Zusammenschluss mit dem Schweizerischen Strassenbahnerverband, 1924 die Namensänderung in Schweizerischer Verband des Personals öffentlicher Dienste vpod. 1926 führte der Verband eine Arbeitslosenversicherung als Selbsthilfeorganisation ein. Während des Zweiten Weltkriegs engagierte sich der VPOD unter seinem damaligen Sekretär Hans Oprecht stark für die Flüchtlinge. Eine Zeitenwende kündigte sich in den 1970er Jahren mit der ersten Präsidentin Ria Schärer und mit Walter Renschler an, der ab 1974 zwanzig Jahre lang als geschäftsleitender Sekretär den Verband führte. 1975 stieg die Mitgliederzahl auf über 40'000; immer stärker kamen nun Frauen, Beschäftigte der stark wachsenden Gesundheits- und Sozialberufe, in den Verband. Ihr Kampf für gleichen Lohn für gleiche Arbeit gipfelte 1991 im Frauenstreik, der massgeblich auf die Initiative des vpod zurückging ... (Wikipedia) "Avant-propos Le 75e anniversaire de la VPOD nous a incités à publier ce livre, que nous avons pourtant intitulé «Le sillage de 90 ans d'histoire syndicale». En effet, au début des années 90 du siècle dernier déjà se formèrent des associations syndicales du personnel des services publics qui fusionnèrent ultérieurement pour donner naissance à notre fédération. A titre d'exemple, virent le jour en 1891 à Bâle l'Association des ouvriers de l'Etat réunis, en 1893 à Zurich l'Association des ouvriers municipaux et en 1895 à Berne l'Association des ouvriers communaux et à Bienne /Association des ouvriers de l'électricité et des eaux. En 1905, il y a donc 75 ans, huit organisations syndicales locales fondèrent la Fédération des ouvriers des communes et des Etats de Suisse. La même année vit le jour la Fédération suisse des employés de tramways, conséquence de la création dès 1896 d'associations d'employés des tramways dans différentes villes. Ces deux fédérations, celle des ouvriers des communes et des Etats et celle des employés de tramways, préludent à l'existence de la VPOD; elles fusionnèrent en 1920. La Fédération des ouvriers des communes et des Etats de Suisse, qui, grâce à la fusion, dépassa le cap des 10 000 membres avec 71 sections, changea de nom le 1er janvier 1924 pour devenir la Fédération suisse du personnel des services publics (VPOD). Aujourd'hui - 75 ans après la fondation des deux fédérations d'origine - la VPOD totalise environ 42 000 membres répartis dans 200 sections. Si l'on peut mesurer le succès d'un syndicat à l'évolution de ses effectifs, il faut recourir à d'autres critères pour juger de sa véritable force. Au début de notre fédération, un petit nombre risquait tout pour des améliorations modestes - à nos yeux - des conditions de travail, améliorations qui avaient toutefois une grande importance à l'époque. Herman Greulich, co-fondateur et premier président de la Fédération des ouvriers des communes et des Etats de Suisse, décrivit fièrement dans un mémoire comment, en 1882, «une petite poignée de représentants des ouvriers» parvint à obtenir pour la première fois dans une commune l'inscription de la journée de dix heures et un salaire minimum de Fr. 4.- par jour dans le règlement communal de Zurich. A l'époque où commençait de s'organiser le personnel des services publics, l'action syndicale était souvent synonyme de lutte existentielle; il s'agissait de se défendre contre l'exploitation, la faim et la misère. La solidarité était la seule arme permettant de forcer le succès, mais aussi de surmonter la défaite: licenciement sur-le-champ, listes noires d'agitateurs syndicaux dressées par les employeurs et diffamation publique signifiaient la catastrophe pour l'individu lorsqu'il ne pouvait compter sur un soutien solidaire. Outre le nombre, la détermination des membres à se battre ...".