(Goezman de Thun, Louis Valentin de). Connoissances politiques, utiles et nécessaires sur l’autorité des richesses du clergé et sur les avantages qu’on peut en tirer sans attenter à sa propriété. (Introduction par Simon-Nicolas-Henri Linguet). O. O. u. Dr. (Paris ?) 1787. 8°. [2] Bl., 228 S. Hldr. d. Zt. mit goldgepr. Rückenschild u. Rückenvergoldung.
Äußerst seltene poltische Streitschrift des Elsässer Juristen und Diplomaten L. V. Goezman de Thun (auch Goetzmann u. Goetsmann, 1729-1794). – „Politisches, nützliches und notwendiges Wissen über die Autorität des Reichtums des Klerus und über die Vorteile, die daraus gezogen werden können, ohne das eigene Eigentum zu verletzen.“ – Goezman war Staatsanwalt am „Maupeou-Parlament“ musste jedoch 1774 aus politischen Gründen sein Amt aufgeben (Affaire Goëzman). Als Geheimagent der Regierung war er seit 1775 für den franz. Marineminister und das Außenministerium in London tätig. Er operierte hier unter dem fingierten Namen Baron von Thun. 1781 verlor er das Vertrauen der englischen Regierung; außerdem wurde ihm die Komplizenschaft mit dem Buchhändler David Boissère vorgeworfen, der in Frankreich verbotene Bücher herausgab. 1783 kehrte er nach Frankreich zurück. Er plante nach Amerika auszuwandern um dort Wein anzubauen und schickte Franklin diesbezüglich ein Schreiben. Des Terrors verdächtigt und während der „Conspiration des prisons“ (Gefängnisverschwörung) wurde vor Gericht gestellt und am 25. Juli 1794 guillotiniert. – „Goëzman, désavoué en Cour et raillé dans l’opinion, entame une nouvelle carrière, celle d’agent secret pour le gouvernement. Il est successivement chargé de diverses « commissions » à Londres par le secrétaire d’État de la Marine puis par les Affaires étrangères, dans le courant de l’année 1775 et pendant une quinzaine d’années. Sous le nom emprunté de baron de Thurn, prétextant de son séjour par la composition d’une Histoire de la Guerre d’Amérique, il se livre à l’espionnage et au renseignement. Il surveille les mouvements des bâtiments britanniques et tente d’apprécier la situation économique et politique du royaume, en particulier la chute attendue du ministère North. Il se charge de diverses missions secrètes, transmet des extraits d’ouvrages et de journaux londoniens à Versailles. Il est aussi chargé de diverses missions de surveillance des „mauvais français“ installés à Londres, à l’instar de Simon-Nicolas-Henri Linguet. C’est sous les noms de Lerchenberg, de baron de Thurn ou de John Williams qu’il signe des dépêches, apparemment prisées dans un premier temps, puis avec le temps, considérées comme vagues et imprécises. Son correspondant principal est le maréchal de camp Baudouin. Pendant la guerre d’Indépendance, il séjourne un moment à Ostende, craignant pour sa sécurité. Dans ses voyages, son fils Georges, formé au régiment de Royal-Bavière, l’accompagne. Mais à partir de l’été 1781, la confiance du gouvernement en ses bons services vacille, Lenoir ainsi juge sa conduite suspecte : on lui prête des liaisons malhonnêtes avec lord Shelburne et avec Charles James Fox. Au-delà, il est accusé de complicité avec le libraire David Boissière qui distribue des ouvrages clandestins en France. Mais on continue à lui verser une pension. Durant l’été 1783, son retour en France est évoqué et au même moment, il livre un Mémoire à Franklin pour l’informer de son projet de s’établir en Amérique pour y cultiver la vigne. Apparemment, il devait regagner la France seulement quelques années plus tard, tout en continuant probablement de servir sous les ordres du comte de Montmortin. Suspecté sous la Terreur, jugé lors de la « conspiration des prisons », il meurt guillotiné à Paris, le 7 thermidor an II (25 juillet 1794)“ (Wikipedia). – Sehr schönes sauberes und dekorativ gebundenes Exemplar.
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